Partager

Grand dauphin

Un mammifère souriant et joueur

1_tursiops_-_jp_durand_42_-_750x500.jpg
© J.P. Durand - Parc national des Calanques
2_grand_dauphin_dans_les_calanques_c_julie_jourdan_gecem.jpg
© J. Jourdan - GECEM
3_grand_dauphin_calanques_c_frank_dhermain_gecem.jpg
© F. Dhermain - GECEM
4_tursiops_-_jp_durand_29.jpg
© J.P. Durand - Parc national des Calanques
grand_dauphin_-_jp_durand_pncal.png
© J.P. Durand - Parc national des Calanques
grand_dauphin_c_f._larrey_-_regard_du_vivant_1.jpg
© F. Larrey - Regard du vivant
grand_dauphin_c_f._larrey_-_regard_du_vivant_2.jpg
© F. Larrey - Regard du vivant
Le grand dauphin est reconnaissable à son « sourire » caractéristique, dû aux plis de son bec, et à sa couleur gris sombre assez uniforme. C’est l’un des plus grands dauphins, pouvant mesurer jusqu’à quatre mètres. Dans le Parc national, on le rencontre surtout le long des côtes où il vit en groupes.

Pourvu de dents, d'un squelette osseux, de poumons et même de doigts (qui sont cachés sous la peau de ses nageoires pectorales) le dauphin nous ressemble décidément beaucoup ! Comme nous c'est un mammifère : la femelle met bas au bout de 12 mois de gestation et allaite son petit jusqu'à 18 mois.

Cependant, il n'est pas encore possible de converser avec ce lointain cousin ! Le dauphin com-munique en émettant et en réceptionnant des ondes acoustiques grâce à la partie bombée de sa tête, appelée « melon ». Ce sonar lui permet aussi de repérer les poissons dont il se nourrit.

Les grands dauphins sont joueurs et viennent parfois nous rendre visite à l'avant des bateaux. Cependant, il ne faut pas les poursuivre : si des cétacés changent d’allure ou brusquement de di-rection, c’est qu’ils ne veulent pas être approchés. Dans tous les cas, il faut rester à une distance d'au moins 100 mètres.

Nom scientifique : Tursiops truncatus

Habitat naturel : Pleine eau

Le saviez-vous ?

Le grand dauphin ne dort jamais complètement, une partie de son cerveau reste toujours en activité.

Enjeu de conservation

Faible

Menaces

  • Pollution et modification de son environnement
  • Dérangements sonores liés au trafic maritime
  • Collision avec des navires
  • Capture accidentelle dans des filets
  • Ingestion de déchets plastiques qui peut provoquer sa mort

Action de gestion pour la conserver

  • Suivi avec photo-identification des individus et de leurs aires de répartition

Ma contribution pour la protéger

  • Je ne coupe pas la route des cétacés.
  • Je reste à plus de 100 mètres.
  • Je ne les poursuis pas : si des cétacés changent d’allure ou brusquement de direction, c’est qu’ils ne veulent pas être approchés.
  • Je ramène, je ramasse et je trie mes déchets.
  • Je veille à limiter mon utilisation des emballages plastiques.

En vidéo