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Pollution aux hydrocarbures : point de situation au 23 novembre

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Suite à une succession d’épisodes de vent d’est, de nouvelles boulettes d’hydrocarbure ont été repérées sur l’îlot du Planier ainsi qu’à d’autres endroits du littoral. Une entreprise spécialisée a été mandatée et interviendra les deux prochaines semaines pour nettoyer les sites impactés. Les agents du Parc national restent mobilisés malgré des conditions météo défavorables.

Une entreprise mandatée pour continuer le nettoyage

Depuis une semaine, une entreprise spécialisée dans la dépollution a pris le relais des collectivités, des marins-pompiers et de la sécurité civile qui procédaient jusqu’alors au nettoyage. Mandatée par l’assureur du bateau à l’origine de la pollution, cette entreprise va intervenir les deux prochaines semaines. Les premiers sites concernés sont Sormiou, Morgiou, puis suivront les autres sites impactés, avec une priorité pour les sites habités. Les interventions de dépollution se font sous la coordination de la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM).

Les agents du Parc national toujours mobilisés

Malgré les conditions météo défavorables, les agents du Parc national restent mobilisés. Des diagnostics ainsi que des fiches d’identification sont réalisés afin de caractériser chaque nouvelle arrivée. Des prélèvements sont aussi effectués. Ils sont transmis à la gendarmerie puis au Parquet de Paris qui est en charge de coordonner la procédure judiciaire du sinistre pour la façade méditerranéenne. Ces analyses permettront de vérifier la provenance des hydrocarbures.

Des bons gestes à adopter

Cette pollution réduite mais très diffuse impacte de nombreux sites sur le littoral. De nouvelles arrivées d’hydrocarbures sont envisageables et il est demandé aux usagers de rester vigilants. Afin de ne pas souiller de nouveaux espaces, il est impératif de respecter le balisage qui a été mis en place sur certaines plages afin d’en interdire l’accès. De plus, le contact avec les boulettes d’hydrocarbure doit être proscrit.

A toute personne venant à constater en mer ou sur terre la présence d’une pollution sous la forme de boulettes d’hydrocarbure ou d’irisation, il est demandé de ne pas la toucher et d’en informer immédiatement les services de secours au 112.