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Risque de pollution aux hydrocarbures : point de situation au 2 novembre

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En ce vendredi 2 novembre, l’amélioration des conditions météorologiques a permis aux équipes du Parc national des Calanques de reprendre leurs missions de reconnaissance à terre et en mer, aux côtés des services de l’Etat et de sécurité (BMPM, SDIS, …). Sur terre, les opérations se sont mises en place dès l’aube pour nettoyer les sites touchés la veille.

Vers une meilleure cartographie de la pollution et de ses impacts

Des résidus d’hydrocarbures avaient été trouvés hier, jeudi 1er novembre, dans les calanques de Sormiou, Morgiou, ainsi que le long du littoral de La Ciotat. Des incertitudes entouraient les autres sites du Parc national, dont la surveillance avait été rendue difficile en raison des mauvaises conditions météo.

L’objectif du jour était donc de dresser un bilan plus exhaustif de la pollution et de repérer d’éventuelles nappes à la dérive. Le bilan de cette journée est pour l’heure assez rassurant :

-          Aucune nappe n’a été repérée par les agents du Parc national lors de leur patrouille sur près de 100 kilomètres en mer. Les moyens aériens pilotés par les services de l’Etat n’ont également rien signalé.

-          Des résidus de quelques centimètres ont été observés ponctuellement le long du littoral entre la Calanque du Mugel et celle d’En-Vau. Contrairement aux situations observées dans le Var au cours des derniers jours, aucun site ne semble sévèrement touché. Aucune trace d’hydrocarbure n’a été trouvée, à ce jour, sur les secteurs de l’Ile Verte et de Riou. En fin d’après-midi, des galettes d’hydrocarbures ont également été repérées à Marseilleveyre et Cap Croisette .

-          Des plongées effectuées dans la Calanque de Sormiou par le Bataillon des Marins-Pompiers de Marseille ont permis de constater que les herbiers de posidonie n’étaient pas souillés.

-          Les côtes rocheuses inspectées depuis le bateau ne portent aucune trace significative de résidus.

Si ces observations écartent, à cette heure, l’hypothèse de sites lourdement impactés, l’inventaire reste à ce jour incomplet. La faible luminosité rend également difficile l’observation des nappes en mer. Avec le refroidissement des eaux, il est également possible que des résidus soient à ce jour coincés entre deux eaux. Ceux-ci pourraient présenter le risque de remonter à la surface ou de couler et atteindre des milieux naturels sensibles. La veille reste donc une priorité pour le Parc national au cours de ce weekend et pour les prochains jours.

Des opérations de nettoyage efficaces

Les moyens humains et logistiques importants mis à disposition notamment par la Métropole Aix-Marseille Provence et l’unité d’intervention de la Sécurité Civile (UIISC7) ont permis un nettoyage rapide de la plage de Sormiou et de la pollution identifiée hier sur les rochers de Morgiou.

Les services d’intervention  se sont aussi rendus à la Ciotat dans l’après-midi ainsi qu’à Port-de-Bouc où un important retour de pollution a été identifié.

Une veille active est maintenue ce weekend et les prochains jours sur le littoral et l’espace marin du Parc national, en lien avec les services de l’Etat et des collectivités.

A toute personne venant à constater en mer ou sur terre la présence d’une pollution sous la forme de boulettes d’hydrocarbure ou d’irisation, il est demandé de ne pas la toucher et d’en informer immédiatement les services de secours au 112.