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Mieux connaître les habitats pour mieux les gérer : un objectif du Parc national !

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Agents du Parc national des Calanques sur le terrain © PNCal
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Lorsque le puceron Aploneura lentisci pique et pond ses œufs dans les feuilles du pistachier lentisque, ces dernières se déforment en forme de fèves (dans la majorité des cas). On dit dans ce cas que le pistachier lenstique a la galle © PNCal
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Le tamier ou l'herbe aux femmes battues est une liane avec des baies orange, qui s'enroule autour des arbres et apprécie les sols calcaires. Il est connu pour sa vertu médicinale qui est de soigner les ecchymoses. © PNCal

14 agents du Parc national sont allés, hier, sur le massif de Marseilleveyre pour approfondir leur connaissance des habitats naturels du Parc national des Calanques : littoraux (ceintures halophiles, phryganes et pinèdes littorales), ouverts (pelouses, rocailles, garrigues et fruticées thermophiles), rocheux (éboulis, falaises, lapiez et grottes) et forestiers (lambeaux de chênaies, pinède). Accompagnés de Julien Baret, botaniste de Biodiv, cabinet d’expertise et conseil en écologie appliquée, et ancien de l’ONF, ils ont (ré-) appris les spécificités de ces habitats, leur rôle au sein de l’écosystème terrestre, leurs conditions optimales de développement ainsi que les enjeux de conservation à l’échelle régionale.

 

Pour Gwendal Rannou, agent du Parc affilié au secteur « Littoral Est et Haute mer » : « Grâce à cette formation, les agents du Parc national ont pu découvrir la diversité des habitats du massif de Marseilleveyre ainsi que du littoral de Callelongue. Sur ce secteur, les enjeux de conservation sont très importants avec une flore sensible au piétinement. Le Parc national des Calanques, les différents propriétaires et l’ensemble des usagers auront un rôle fondamental pour permettre aux habitats les plus dégradés de reconquérir leur emprise naturelle. Des mises en défens et des fermetures de petites sentes seront proposées pour laisser les plantes repousser tranquillement, et un budget alloué par l’Union européenne, récemment obtenu, permettra de financer des actions concrètes et durables. »

 

Une seconde session aura lieu fin février ou début mars pour les agents qui n’ont pas pu assister à la première.