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Risque de pollution aux hydrocarbures : point de situation au 1er novembre

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Résidus d'hydrocarbures, Sormiou © Didier Réault
Comme nous le craignions, le vent d’Est a ramené des résidus d'hydrocarbures à la côte ce jeudi matin. Les pollutions identifiées dans le Parc national des Calanques restent, à ce jour, relativement localisées et de petite quantité. Les mauvaises conditions en mer ne permettent cependant pas de tirer un bilan complet pour l’heure.

Plusieurs sites impactés

C’est en se réveillant que les habitants de la calanque de Sormiou ont constaté sur la plage la présence de galettes d’hydrocarbures, ce jeudi 1er novembre. Alertés, les marins-pompiers se sont rapidement rendus sur place pour constater la pollution et sécuriser le secteur. Un premier constat est alors dressé : les galettes d’hydrocarbures se retrouvent de manière éparses sur environ 200m2 de plage, mélangées avec de nombreux déchets charriés par la houle. Les services de sécurité ont procédé à une première action de nettoyage pour assurer la sécurité des personnes et des biens.

Des résidus ont également été observés dans la calanque de Morgiou. Les agents du Parc national ont notamment repéré des résidus conséquents sur les rochers.

Les plages de la ville de la Ciotat ont quant à elles été assez largement touchées. Par mesure de précaution, un arrêté municipal a été pris afin de fermer l’accès au littoral des plages depuis les Capucins jusqu’au port de Saint-Jean ainsi que la calanque du Mugel.

Nettoyage et constat plus détaillé à venir

Les premières opérations de nettoyage devraient être initiées dès demain par les Villes de Marseille et de la Ciotat. Les agents Parc national y participeront.

Aux côtés de l'ensemble des acteurs mobilisés pour protéger le littoral, le Parc national concentrera surtout ses efforts sur l’élaboration d’une cartographie plus détaillée de la pollution sur l’ensemble du littoral et des petits fonds côtiers des Calanques. A chaque fois que les conditions météorologiques le permettront, des moyens nautiques seront mobilisés pour identifier dans quelle mesure la côte rocheuse et les fonds habitats marins les plus sensibles (herbiers de posidonie, coralligène, etc.) ont pu être impactés et pour repérer d'éventuelles traînées d'hydrocarbures en mer.

A toute personne venant à constater en mer ou sur terre la présence d’une pollution sous la forme de boulettes d’hydrocarbure ou d’irisation, il est demandé de ne pas la toucher et d’en informer immédiatement les services de secours au 112.