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Pour les Journées du Patrimoine, (re)découvrez le webdocumentaire "Archéologie d'une marge"

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Déambulation visuelle et sonore, en compagnie d'archéologues et d'historiens, au milieu des vestiges archéologiques du Parc national, le webdocumentaire « Calanques, archéologie d'une marge » se compose de trois volets publiés progressivement. Depuis juin dernier, le parcours "Zone de relégations" permet de visiter à 360 degrés, les lieux de friches industrielles comme l'usine de l'Escalette et de Montredon, mais aussi le grand émissaire des égouts de Marseille, ou la zone de quarantaine de l'ancien Port de Pomègues sur les îles du Frioul. Le premier volet, publié en juin 2018 et intitulé "Maîtriser le territoire par les marges", reliant entre elles les différentes traces du patrimoine militaire du Parc national est toujours en ligne, à la même adresse.  En juin prochain, ce sera au tour du dernier parcours du web documentaire: "Récits des origines" explorant les sites les plus anciens du parc, grottes, oppida et ermitages.

A découvrir ici : http://enmarges.calanques-parcnational.fr

Le mot de la réalisatrice : "Les marges territoriales, les friches, les zones abandonnées racontent tant sur notre histoire, sur notre inconscient collectif, sur notre capacité à agir ou non en liberté, sur le sens de ce qui nous entoure.

Je souhaitais donc aborder les vestiges du pouvoir militaire, étatiques mais aussi des pouvoirs institutionnels et économiques en partant de ce point de vue, celui du sauvage et du minoritaire.

Dans le cas précis des Calanques, ce choix s'imposait car il s'agit bien du premier parc national périurbain, entre ville et campagne, entre pratiques libres et pratiques raisonnées, entre liberté et contrôle.

J'aimerai accompagner un autre regard sur le savoir historique, sur le patrimoine, plus simplement sur les traces de notre passé. Que cette culture ne soit pas extérieure, mais qu'elle puisse parler à n'importe qui, surtout à ceux qui en savent le moins. Ceux qui ont le plus de savoir historique recherchent parfois à confirmer leur savoir et non pas à l'interroger. Il y a toujours matière à réfléchir à partir du moment où on l'on se sent d'arpenter de nouveaux territoires et de nouvelles façons de penser. "