Un travail d’approfondissement
Une nouvelle session de fouille s’est tenue du 4 au 22 octobre dans les petits fonds de Port Pomègues (archipel du Frioul), à laquelle les agents du Parc national ont participé. Cette opération s’inscrit dans la continuité des travaux de l’an dernier qui avaient été perturbés par une météo capricieuse et le deuxième confinement.
De nouveaux prélèvements de bois ont effectués car ceux de l’année dernière ne contenaient pas assez de cernes pour dater précisément l’épave. La nouveauté de cette année a surtout consisté dans le relevé photogrammétrique complet de l’épave. Cet important travail d’enlèvement des sédiments et de relevés photographiques permet désormais d’avoir une vue 3D des restes du bateau.
La fouille a aussi permis d’identifier des détails architecturaux remarquables et peu connus dans les eaux françaises, comme un doublage de la coque en feuilles de plomb, qui est un élément primordial pour la compréhension du site.
Recherches parallèles en archives…
Les investigations, menées parallèlement dans les archives, ont révélé la présence d’un navire dans ce secteur qui pourrait correspondre aux vestiges étudiés. Coulé en 1699, à la suite d’une explosion de la soute aux poudres, le Jésus Marie Joseph pourrait être un candidat sérieux. Seule la poursuite de l’analyse des données des prélèvements effectués sous l’eau sera à même de lever définitivement le mystère.
